Relance de l’emploi des femmes et de conciliation des temps de vie
En Italie, la crise économique a particulièrement impacté les femmes, surtout dans le sud du Pays, et renforcé les inégalités dans le domaine du travail. Beaucoup d’entre elles sont forcées d’accepter des emplois sous-qualifiés ou à temps partiel (cf. Marché du Travail). Ainsi pour renforcer l’égalité femme-homme, le gouvernement emploie différentes politiques.
Tout d’abord, la mise en place de lois intervient, avec par exemple la loi 92/2012 de réforme du marché du travail prévoit l’incitation des entreprises à l’emploi des femmes de tous âges et en particulier sans emploi préalable depuis au moins 24 mois. L’INPS (Institut National de Sécurité Sociale) joue aussi son rôle avec plusieurs mesures concernant l’incitation à l’emploi des jeunes (décret-loi 76/2013) dont 38% des femmes ont bénéficié, ainsi qu’à l’emploi des chômeurs bénéficiaires de l’ASPI (décret-loi 76/2013).
Ensuite, le Ministère du Travail et des Politiques Sociales (Ministero del Lavoro e delle Politiche Sociali) a pour objectif de mettre en place de nouvelles normes de tutelle et de renforcer celles déjà existantes, à travers diverses actions destinées à changer les points de vue et les positions des entreprises vis-à-vis des travailleuses. Les thèmes prioritaires des initiatives actuelles et futures concernent l’égalité salariale, l’accès au marché du travail, la conciliation des temps de vie et les mécanismes de crédit.
En 2009 il annonce un programme d’action pour l’inclusion des femmes dans le marché du travail (“Programma di azioni per l’inclusione delle donne nel mercato del lavoro”), comprenant plusieurs point en particulier sur l’aide aux foyers avec le renforcement de la présence d’assistantes maternelles et de gardiennes d’enfants, l’encouragement au télétravail, le soutien aux coopératives sociales qui agissent pour la conciliation des temps de vie dans des contextes défavorisés, la création de parcours de formation pour les travailleuses souhaitant réintégrer le marché du travail après une longue période d’absence.
En 2013, il assigne à son agence technique Italia Lavoro la réalisation du projet « LaFemMe », proposant l’offre de services de conseil et de formation pour « faciliter la conciliation des temps de vie et de travail et faciliter la participation des femmes au marché du travail ».
Aussi en 2013, il encourage l’entreprenariat féminin avec la campagne « Riparti da te! Bella impresa essere donna » (« Recommencez à zéro ! C'est une grande entreprise que d'être une femme »). La campagne, organisée par l’Institut National du Microcrédit (Ente Nazionale per il Microcredito) a eu pour objectif d’informer les femmes des modalités d’accès aux prêts disponibles pour la création de petites entreprises.
En 2014, le Ministère du Travail prévoit l’institution d’une Commission sur la conciliation travail-famille (Commissione sulla conciliazione lavoro-famiglia), en collaboration avec d’autres départements et plusieurs experts.
On observe qu’autour du Ministère du Travail et des Politiques Sociales italien, s’articulent des programmes majoritairement en lien avec la réinsertion professionnelle des femmes mais surtout avec l’articulation du temps de vie et la conciliation entre vie privée et vie professionnelles pour celles-ci (impliquant de nombreuses politiques de prestations sociales et d’aide aux familles). Pourtant, le déséquilibre entre hommes et femmes sur le marché du travail ne semble pas voir une évolution positive (cf. Marché du Travail). Selon le journal en ligne du Huffington post (Come promuovere la parità delle donne sul lavoro) : « la vie économique et professionnelle des femmes en Italie continue d'être le talon d'Achille de l'égalité des sexes » et les politiques pourraient davantage se concentrer sur comment faire en sorte que les travailleuses soient aussi des mères plutôt que le contraire. De plus, en comparaison avec la France, les mesures pour l’égalité femme-homme sont moins constantes et omniprésentes.
Tout d’abord, la mise en place de lois intervient, avec par exemple la loi 92/2012 de réforme du marché du travail prévoit l’incitation des entreprises à l’emploi des femmes de tous âges et en particulier sans emploi préalable depuis au moins 24 mois. L’INPS (Institut National de Sécurité Sociale) joue aussi son rôle avec plusieurs mesures concernant l’incitation à l’emploi des jeunes (décret-loi 76/2013) dont 38% des femmes ont bénéficié, ainsi qu’à l’emploi des chômeurs bénéficiaires de l’ASPI (décret-loi 76/2013).
Ensuite, le Ministère du Travail et des Politiques Sociales (Ministero del Lavoro e delle Politiche Sociali) a pour objectif de mettre en place de nouvelles normes de tutelle et de renforcer celles déjà existantes, à travers diverses actions destinées à changer les points de vue et les positions des entreprises vis-à-vis des travailleuses. Les thèmes prioritaires des initiatives actuelles et futures concernent l’égalité salariale, l’accès au marché du travail, la conciliation des temps de vie et les mécanismes de crédit.
En 2009 il annonce un programme d’action pour l’inclusion des femmes dans le marché du travail (“Programma di azioni per l’inclusione delle donne nel mercato del lavoro”), comprenant plusieurs point en particulier sur l’aide aux foyers avec le renforcement de la présence d’assistantes maternelles et de gardiennes d’enfants, l’encouragement au télétravail, le soutien aux coopératives sociales qui agissent pour la conciliation des temps de vie dans des contextes défavorisés, la création de parcours de formation pour les travailleuses souhaitant réintégrer le marché du travail après une longue période d’absence.
En 2013, il assigne à son agence technique Italia Lavoro la réalisation du projet « LaFemMe », proposant l’offre de services de conseil et de formation pour « faciliter la conciliation des temps de vie et de travail et faciliter la participation des femmes au marché du travail ».
Aussi en 2013, il encourage l’entreprenariat féminin avec la campagne « Riparti da te! Bella impresa essere donna » (« Recommencez à zéro ! C'est une grande entreprise que d'être une femme »). La campagne, organisée par l’Institut National du Microcrédit (Ente Nazionale per il Microcredito) a eu pour objectif d’informer les femmes des modalités d’accès aux prêts disponibles pour la création de petites entreprises.
En 2014, le Ministère du Travail prévoit l’institution d’une Commission sur la conciliation travail-famille (Commissione sulla conciliazione lavoro-famiglia), en collaboration avec d’autres départements et plusieurs experts.
On observe qu’autour du Ministère du Travail et des Politiques Sociales italien, s’articulent des programmes majoritairement en lien avec la réinsertion professionnelle des femmes mais surtout avec l’articulation du temps de vie et la conciliation entre vie privée et vie professionnelles pour celles-ci (impliquant de nombreuses politiques de prestations sociales et d’aide aux familles). Pourtant, le déséquilibre entre hommes et femmes sur le marché du travail ne semble pas voir une évolution positive (cf. Marché du Travail). Selon le journal en ligne du Huffington post (Come promuovere la parità delle donne sul lavoro) : « la vie économique et professionnelle des femmes en Italie continue d'être le talon d'Achille de l'égalité des sexes » et les politiques pourraient davantage se concentrer sur comment faire en sorte que les travailleuses soient aussi des mères plutôt que le contraire. De plus, en comparaison avec la France, les mesures pour l’égalité femme-homme sont moins constantes et omniprésentes.